Liberté,
Dans l'armée des mille Dieux,
Sous les ailes d'un ange blessé,
En grimpant au lierre des cieux,
Aux confins des caves damnées,
J'ai commencé à te guetter, liberté.
J'ai tamisé tous les déserts,
Piqué aux gosses, leur dessert,
Emprunté des noces à l'été,
Oublié que le ciel accusait,
Mon chemin seulement commençait, liberté.
J'ai attaché la lune à neptune
Pour dresser des centaines de contrées ;
Les autres contre les unes
T'ont vengée, criée, étouffée !
Aucune ne t'a adoptée, liberté.
Dans les torrents, les vallées,
Les tropiques enneigés,
Les plateaux, les forêts,
Et les leurs lacs brûlés,
Les tribus déplacées,
Leurs réserves dépensées,
Je t'ai frôlée, liberté.
Chez la lumière et sa particule :
Le chaos qui s'articule.
Même la chimie a voulu m'aider
Par ses formules ratées !
Je ne t'ai pas croisée, liberté.
Puis un midi au soleil puissant,
À l'amour du Tout, naissant
Perchée à la goutte d'une rosée,
Tu t'es enfin reflétée !
Au coeur tu résidais !
Au coeur de mon corps dressé !
C'est ici que tu as toujours été, ma chère, ma tendre, ma belle LIBERTÉ !
Madame Maud
Dans l'armée des mille Dieux,
Sous les ailes d'un ange blessé,
En grimpant au lierre des cieux,
Aux confins des caves damnées,
J'ai commencé à te guetter, liberté.
J'ai tamisé tous les déserts,
Piqué aux gosses, leur dessert,
Emprunté des noces à l'été,
Oublié que le ciel accusait,
Mon chemin seulement commençait, liberté.
J'ai attaché la lune à neptune
Pour dresser des centaines de contrées ;
Les autres contre les unes
T'ont vengée, criée, étouffée !
Aucune ne t'a adoptée, liberté.
Dans les torrents, les vallées,
Les tropiques enneigés,
Les plateaux, les forêts,
Et les leurs lacs brûlés,
Les tribus déplacées,
Leurs réserves dépensées,
Je t'ai frôlée, liberté.
Chez la lumière et sa particule :
Le chaos qui s'articule.
Même la chimie a voulu m'aider
Par ses formules ratées !
Je ne t'ai pas croisée, liberté.
Puis un midi au soleil puissant,
À l'amour du Tout, naissant
Perchée à la goutte d'une rosée,
Tu t'es enfin reflétée !
Au coeur tu résidais !
Au coeur de mon corps dressé !
C'est ici que tu as toujours été, ma chère, ma tendre, ma belle LIBERTÉ !
Madame Maud